mardi, novembre 04, 2003
Le pont
Je déambule sur le pont suspendu de ma vie
Seule j’erre, entre l’instant fini et le non fini
Je n’ai pas un petit endroit, où je suis à l’abri
Du passage sur terre, je n’ai pas tout compris.
Jamais je ne peux me permettre de m’arrêter
En regardant le vide, je voudrais tant m’y jeter
Je sais que j’irai à l’encontre de ma destinée
Je voudrais vaincre la douleur et la neutraliser.
Le sol bouge trop vite sous mes nombreux pas
Ce n’est pas sous mon être, que le sol s’ouvrira
C’est encore la vie réelle qui me maintiendra
En cet espace confiné, qui certes, me laminera.
Le ciel si bleu devient tel un immense miroir
J’y vois l’image d’une femme remplie de désespoir
Je suis si lasse, j’aimerai juste me laisser choir
L’espoir prend place dans un petit mouchoir.
Le vent me ramène à la réalité avec tendresse
Je ne découvrirai pas cette pauvre once d’ivresse
Mon cœur pulse, je pense à ceux que je délaisse
Je reviens enfin, je me bats contre ma détresse.
Michèle R.
abcd2003@tiscali.fr
Seule j’erre, entre l’instant fini et le non fini
Je n’ai pas un petit endroit, où je suis à l’abri
Du passage sur terre, je n’ai pas tout compris.
Jamais je ne peux me permettre de m’arrêter
En regardant le vide, je voudrais tant m’y jeter
Je sais que j’irai à l’encontre de ma destinée
Je voudrais vaincre la douleur et la neutraliser.
Le sol bouge trop vite sous mes nombreux pas
Ce n’est pas sous mon être, que le sol s’ouvrira
C’est encore la vie réelle qui me maintiendra
En cet espace confiné, qui certes, me laminera.
Le ciel si bleu devient tel un immense miroir
J’y vois l’image d’une femme remplie de désespoir
Je suis si lasse, j’aimerai juste me laisser choir
L’espoir prend place dans un petit mouchoir.
Le vent me ramène à la réalité avec tendresse
Je ne découvrirai pas cette pauvre once d’ivresse
Mon cœur pulse, je pense à ceux que je délaisse
Je reviens enfin, je me bats contre ma détresse.
Michèle R.
abcd2003@tiscali.fr